les réseaux sociaux : nouvelle mode ou besoin naturel caché

Facebook : qui n'a pas ce mot à la bouche en ce moment. Oui, certes, pas tout le monde. Mais beaucoup de gens, jeunes et moins jeunes, marques et démarques, enseignes et autres ! Y a eu l'heure de gloire de Second Life, maintenant c'est semble t-il Facebook, tiré par les jeunes qui avance à grands pas. Y a plein : viadeo, digg, twitter, linkedin, etc.

Mais diable (j'ai dit "diable", parbleu !), pour moi, les réseaux sociaux existent depuis des millénaires. Les sociétés ne seraient-elles pas organisées en réseaux ? depuis qu'elles existent. Les religions ne sont-elles pas des lieux de réseaux ? Et les outils d'échanges et de partage ne sont ils pas aussi variés que de sociétés existent sur terre. Voire dans l'espace ! Les astronautes ne forment-ils pas des réseaux fermés ? Tiens la monnaie : n'est-ce pas un outil d'échange ? de partage ? Bof... Ah, oui, mais voilà ... derrière échange ou partage se cache : des motivations. Lesquelles ? Mystère. "Qu'est-ce que je fais sur Facebook ?" Attention, je ne parle pas pour moi. Je n'y suis pas. Mais au nom de tout ceux qui y sont. "Qu'est-ce que je cherche  ? des amis ?" quel type d'amitié ? réelle, passagère, plus sérieuse, libertine,... ? Est-ce un nouvel outil pour draguer ? pour influencer ? pour...  ? et pourtant Facebook - annuaire de collègues d'université, au départ, n'est-il pas un moyen de rechercher son graal ? Pourtant avant lui, d'autres réseaux se sont créés ; tiens par exemple Copains d'avant, y a 10 ans... sur la fibre de la nostalgie. C'est bien humain ça, non ?... Meetic, zamies... Alors l'internet, que fait-il là dedans ? Il démultiplie, il élargit la sphère des contacts,... il facilite ou il décomplexe (plus facile de parler derrière son ordinateur qu'en face à face !) - c'est ce que je fais d'ailleurs via ce billet d'humeur - Oui, mais voilà, avec les réseaux informatisés, y a quelques dangers. Savez-vous par exemple que vos données personnelles risquent d'apparaître au grand jour dès lors que l'on manipule quelques outils de e-reputation?... allez voir où vous êtes médiatisé avec howsociable.com... et revenez m'en parler !

Fracture et décadence

Je veux vivre sur cette terre.

Le monde change. Qui ne l'a pas dit ? Mondialisation, changements climatiques, gigantissimes fraudes boursières,  pertes finançières fracassantes,  bénéfices records, trafics de drogue planétaires, tsunamis sans précédents, terrorisme en continu, télé fausse réalité... où va ce monde, me direz-vous ? Je n'en sais rien. Je me le demande. Et vous ? Cela dit, j'ai une petite idée...

N'avez-vous rien remarqué ? Moi, j'ai identifié un trublion qui s'est glissé entre les couches de nos atmosphères : Internet. Comme toute révolution industrielle, il a connu ses doutes, ses sceptiques, ses détracteurs, ses pionniers, ses scandales, ses déboires, ses espoirs, ses entrepreneurs, ses utopistes, ses énormes succès...

Né de l'idée généreuse du partage et de l'échange universel, il s'est rapidement propagé au grand dam des anti-internet et s'est très rapidement installé dans notre vie, en moins d'une poignée d'années.  Y aurait-il un media qui n'en parle pas une seule journée ? Des millions, des centaines de millions, des milliards de pages sont nées dans le monde entier. Entre envies personnelles de laisser sa trace et besoins professionnels de se faire remarquer, chacun tente sa chance. Et d'ailleurs que fais-je avec ce billet d'humeur ?

Dans le même temps, sont nés les jeux vidéos. Après à leurs débuts, ils sont dévenus grands ! Grands par leurs technologies, grands par leur puisssance, grands par le nombre d'utilisateurs dans ce monde bouillonnant. Des scénarii hauts en couleurs, des algorythmes dignes de l'épopée spatiale, des paysages aux qualités graphiques époustouflants (que Yann Arthus Bertrand photographierait si son âme de terrien s'envolait)). Des environnements ludiques enchanteurs. Entre accrocs et chercheurs de sensations chacun y cherche son graal. Stratégies, jeux, combats, sports,... toute la panoplie des envies... des syncrétions les plus intimes sont en ligne de mire. Au point des créer des addictions orgamisques.

OUI, le ludique fait pousser des ailes. A tel point que les mariages de l'internet et du jeu sont légions sur la toile. Jeux en ligne, mondes virtuels (second life et autres), partage de contenus individuels ou collectifs (Facebook, googlegroups, Youtube, blogs...), tout en chacun tente d'exister. Et de partager, ou, de rentrer en relation avec l'autre, ou avec lui-même.

Mais elle nous mène où cette révolution ? Moi je veux vivre sur cette terre... et la rendre durable...